En France, 87 % du territoire est classé en situation de fragilité médicale, affectant des millions de personnes avec des difficultés d’accès aux soins source : Ministère de la Santé, 2025. Dans ces zones rurales ou périurbaines, trouver un médecin généraliste relève du parcours du combattant : délais dépassant parfois trois mois, fermetures de cabinets, absence de spécialistes… Face à cette crise, les infirmiers et infirmières libéraux (IDEL) deviennent les principaux remparts contre l’abandon sanitaire des territoires.
1. Une présence quotidienne là où les médecins manquent
Avec plus de 145 000 infirmiers libéraux exerçant en France en 2025 (chiffres Ordre National des Infirmiers) source : Infirmiers.com, 2025, les IDEL assurent des centaines de millions d’actes par an, majoritairement à domicile. Injections, pansements complexes, perfusions, surveillance de traitements lourds (chimiothérapie, antibiothérapie IV, diabète insulinotraité…) : ils prennent en charge ce que les hôpitaux ne peuvent plus absorber et que les médecins généralistes, débordés ou absents, ne peuvent plus suivre.
Dans les zones rurales, une infirmière libérale couvre souvent 80 à 120 km par jour pour visiter 30 à 50 patients. Elle reste parfois la seule professionnelle de santé vue par un patient âgé plusieurs jours d’affilée. Ce lien régulier détecte précocement une décompensation, évite une hospitalisation inutile et maintient la personne à domicile – objectif prioritaire des politiques publiques.
2. Un rôle de coordination invisible mais essentiel
L’IDEL ne se limite pas à une fonction technique. Elle coordonne :
- transmissions avec le médecin traitant,
- alertes HAD et SSIAD,
- demandes d’examens,
- signalements de maltraitance ou de perte d’autonomie.
Dans les déserts médicaux, elle pivote le parcours de soins.
3. Les défis qui menacent ce modèle
Malgré leur engagement, les IDEL affrontent :
- Une charge administrative écrasante (facturation, transmissions),
- Des tournées prolongées (carburant, extension des zones),
- Un turn-over important (burn-out, revenus nets parfois inférieurs).
Sans soutien logistique, ce bastion risque de s’effriter.
4. Des solutions concrètes émergent
Certaines régions expérimentent maisons de santé pluriprofessionnelles, véhicules mutualisés ou téléconsultations assistées. Mais la révolution passe aussi par le numérique quotidien.
C’est là qu’intervient Oly, l’application pensée par et pour les infirmiers libéraux. En centralisant planning, tournées optimisées, facturation automatique et transmissions sécurisées, Oly fait gagner jusqu’à 5 heures par semaine aux IDEL – du temps pour soigner plutôt que gérer la paperasse.
Des milliers d’infirmières l’ont adoptée, confirmant un gain moyen de 4,8 heures hebdomadaires. Un outil simple qui renforce leur présence sur le terrain.
Conclusion
Les infirmiers libéraux comblent un vide béant et préservent l’accès aux soins pour des millions de Français. Les soutenir par des rémunérations justes, une formation continue et des outils qui rendent du temps, c’est investir contre la désertification médicale. Une infirmière concentrée sur ses patients plutôt que sur l’administratif reste… et sauve des vies au quotidien.
